Dossier UPAC

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Dossier UPAC

CCCORRUPTION – Depuis 2003, par le truchement de nominations partisanes, le régime Libéral a érigé en système la corruption et la collusion à l’intérieur de l’appareil d’État.

La création de l’UPAC était censée mettre fin à ces pratiques. Or, il s’est révélé que Robert Lafrenière, lié au régime libéral,¸n’a pas la crédibilité pour remplir sa mission de lutter contre la corruption du régime libéral. Rappelons qu’il était sous-ministre à la Sécurité publique sous le gouvernement Charest avant d’être nommé à la direction de l’UPAC par ce dernier.

Robert Lafrenière a été reconfirmé à ce poste par Philippe Couillard et ce malgré son manque de crédibilité pour pourvoir ce poste.

Bref, les Libéraux ont nommé celui qui allait enquêter sur les Libéraux!

« Ça prend un ménage à l’UPAC et Lafrenière doit être congédié ! » ─ Annie Trudel [08-05-2018] L’ex-analyste de Transports Québec Annie Trudel qui a lancé le livre Jeux de coulisse concernant l’UPAC s’entretient avec Dominic Maurais.

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Chronologie du dossier
Année 2011
Le Parti libéral du Québec (PLQ) nomme un proche du régime, Robert Lafrenière, commissaire de l’UPAC

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Mise en contexte
La pression du public monte pour obtenir une enquête sur la collusion et la corruption. Le gouvernement de Jean Charest veut s’en remettre à la police. C’est dans ce contexte que le premier ministre Jean Charest nomme un proche du régime, Robert Lafrenière, à titre de commissaire de l’UPAC.
Communiqué de presse / Sûreté du Québec / 16 mars 2011

Nomination de monsieur Robert Lafrenière a titre de commissaire de l’Unité permanente anticorruption

Le directeur général de la Sûreté du Québec, monsieur Richard Deschesnes, a salué aujourd’hui la nomination de monsieur Robert Lafrenière au poste de commissaire de l’Unité permanente anticorruption.

« En plus d’être hautement qualifié pour ce poste, monsieur Lafrenière apportera à cette nouvelle unité sa vaste expérience acquise tout au long de sa carrière policière, de même que celle qu’il a su développer ces dernières années à titre de sous-ministre au sein du ministère de la Sécurité publique. Il porte avec lui un solide bagage et des connaissances qui bénéficieront maintenant à l’ensemble de la population québécoise », a déclaré monsieur Deschesnes.

L’ingérence politique du gouvernement dénoncée de l’intérieur même de la Sûreté du Québec (SQ).

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Mise en contexte
Une lettre anonyme provenant de l’intérieur même de la Sûreté du Québec, rendue publique et authentifiée par la direction de la SQ, « accuse sans détour le gouvernement d’ingérence ».
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Article de presse / Fabrice de Pierrebourg et André Noël / La Presse / 23 septembre 2011

Des policiers de la SQ veulent une enquête publique

[…] Ulcérés par l’ingérence du gouvernement, à qui ils reprochent d’«orienter» leurs enquêtes sur la corruption et la collusion, des policiers de la Sûreté du Québec (SQ) réclament une enquête publique dans une lettre à en-tête de leur organisation adressée à La Presse. Ils réfutent l’argument de Jean Charest, qui répète qu’il faut se fier aux enquêtes de police.

L’auteur accuse sans détour le gouvernement d’ingérence :

« La Sûreté du Québec est une excellente organisation policière. Cependant, j’ai le regret de vous apprendre qu’il n’y aura aucun membre du gouvernement actuel qui sera accusé par la SQ ou l’UPAC ! Pourquoi ? Dans notre système actuel, il n’y a aucune indépendance entre le pouvoir policier et le pouvoir politique et c’est ce dernier qui dicte ses ordres au DG et aux DGA de la Sûreté. »

Nos enquêtes sont orientées sur des cibles précises et nos enquêteurs doivent constamment tenir informés leurs supérieurs de leur évolution. Aucun membre du gouvernement ne sera enquêté sans que monsieur Martin Prud’homme, sous-ministre à la sécurité publique ou que monsieur Robert Lafrenière, commissaire de l’UPAC, en soient informés. […]

La lettre, non signée, est écrite sur le papier officiel de la Sûreté du Québec. Sur l’enveloppe est imprimée l’adresse du quartier général, rue Parthenais, à Montréal. La Presse a pu faire vérifier son authenticité.

Le cardinal Lafrenière est-il « catholique » ?

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Mise en contexte
Patrick Lagacé nous révèle que Robert Lafrenière est un collaborateur de longue date du
gouvernement Charest. Sa nomination est politique. Un homme « extrêmement puissant »
qui en sait long…
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Article de presse / Patrick Lagacé / La Presse / 18 novembre 2011

Le cardinal Lafrenière

[…] Ce qui nous amène à Robert Lafrenière, commissaire de l’Unité permanente anticorruption (UPAC).

Policier de carrière, il a fait ses classes à la Sûreté du Québec. Il était inspecteur-chef à la retraite, en 2003. En 2007, le ministre de la Sécurité publique, Jacques Dupuis, en fait son sous-ministre associé.

Deux ans plus tard, il devient le sous-ministre à la Sécurité publique. C’est ce poste qu’il occupe quand, en mars dernier, le gouvernement Charest le nomme commissaire de l’UPAC.

C’est toute la structure policière et administrative de l’État, dans la lutte contre la corruption, qui relève désormais de M. Lafrenière.

[…] Bref, M. Lafrenière est un homme bien informé sur un tas de choses, grandes et petites, à l’UPAC. C’est normal, c’est lui, le boss.

Ce ne serait pas un problème si le commissaire de l’UPAC était nommé par l’Assemblée nationale, comme le vérificateur général (VG), par exemple. Pour assurer l’autonomie du VG, ce n’est pas le gouvernement, seul, qui le nomme. Il y a un mur, immense, entre le VG et le gouvernement.

Pour M. Lafrenière, c’est différent. Il n’a pas l’autonomie du VG. Sa nomination est une nomination politique. Il a la confiance du gouvernement libéral. Or, fatalement, les enquêtes de l’UPAC sont susceptibles d’aller ratisser dans la cour du gouvernement libéral. Ce même gouvernement qui a nommé M. Lafrenière.

Je tique. Je tique devant cette proximité entre Robert Lafrenière et le pouvoir politique. Je tique quand j’apprends que, en plus, l’actuel sous-ministre à la Sécurité publique, Martin Prud’homme, autre ancien de la SQ, est le gendre de M. Lafrenière, conjoint de la fille de M. Lafrenière, Dominique, jusqu’à tout récemment affectée à l’escouade Marteau.

M. Lafrenière, par ses canaux officiels et officieux, est un homme sacrément bien pistonné. Si l’information, c’est le pouvoir, M. Lafrenière est puissant.

[…] Je suis encore plus interloqué quand j’apprends que Robert Lafrenière a des interactions avec la juge France Charbonneau, qui présidera la commission d’enquête sur la construction.

L’embauche de 10 membres de l’UPAC (payés par celle-ci) pour épauler la commission d’enquête, c’est lui qui l’a suggérée à Mme Charbonneau. Par ailleurs, il ne cache pas, à l’interne, que c’est à sa suggestion que la juge a embauché deux anciens haut placés de la SQ pour l’assister.

Je tique: c’est bien le même Robert Lafrenière qui, il n’y a pas si longtemps, critiquait l’idée même de cette commission d’enquête?

Je tique: Robert Lafrenière, nommé par le gouvernement libéral, fait des suggestions de personnel à la juge Charbonneau, qui va inévitablement enquêter dans la cour du gouvernement libéral?

Je crois rêver!

Mais le cardinal Richelieu, ce maître dans l’art de recueillir de l’information et de placer ses hommes aux bons endroits, c’est sûr, approuverait les modus operandi du commissaire Lafrenière.

Année 2012
Le Parti québécois (PQ) prend le pouvoir et nomme Mario Laprise à la direction de la Sûreté du Québec (SQ).

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Mise en contexte
Le Parti québécois (PQ) est de retour au pouvoir et nomme Mario Laprise à la direction de la Sûreté du Québec (SQ). Son mandat : rétablir l’intégrité de l’État.
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Article de presse / Radio-Canada / 10 octobre 2012

Changement à la tête de la SQ

[…] Le gouvernement péquiste annonce que le directeur de la Sûreté du Québec Richard Deschênes (nommé par les Libéraux en 2008 pour un mandat de cinq ans) est remplacé par Mario Laprise. […]
Année 2013
Mario Laprise perquisitionne le PLQ.

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Mise en contexte
Déblocage des mandats de perquisition à l’origine de l’enquête Mâchurer. Ces mandats visent le PLQ et dormaient dans un tiroir à l’arrivée du Parti québécois (PQ) au pouvoir et de Mario Laprise à la direction de la Sûreté du Québec (SQ). En 2012, ces perquisitions avaient été reportées pour des « pour des raisons inconnues » !
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Articile de presse / Fabrice de Pierrebourg / La Presse / 01 novembre 2013

Perquisitions au PLQ annulées en 2012

Les perquisitions qui ont eu lieu au Parti libéral du Québec cet été étaient programmées à l’origine pour juin 2012, alors que le gouvernement Charest était encore au pouvoir. Or, ces perquisitions ont été annulées pour des raisons inconnues.

C’est ce que l’on apprend dans les affidavits rédigés en juillet 2013 par un enquêteur de l’UPAC (escouade Marteau) de la Sûreté du Québec en vue d’obtenir des nouveaux mandats de perquisition du siège social du PLQ, rue Waverly à Montréal.

L’enquêteur écrit ceci: « Le premier mandat a été autorisé le 1er juin 2012 […]. Il n’a pas été exécuté puisque pour des raisons opérationnelles et organisationnelles, l’exécution a été reportée ultérieurement ».

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Mise en contexte
Les cibles de l’enquête Mâchurer, averties d’une possible perquisition, auraient détruit des documents avant l’exécution du mandat de perquisition.
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Articile de presse / Le Devoir / 02 novembre 2013

Normandeau à l’honneur dans un cocktail de financement entaché d’actes illégaux?

[…] « Les cibles de l’UPAC ne sont pas identifiées pour protéger l’enquête en cours. Tout indique qu’elles savaient exactement ce qu’elles faisaient. Les acteurs impliqués entretenaient des liens privilégiés. Il est question de destruction de documents dans leurs échanges par courriel. Les enquêteurs n’ont d’ailleurs pas été en mesure de retrouver certains documents. » […]
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Mise en contexte
L’enquête Mâchurer vise le PLQ au plus haut niveau : Marc Bibeau, Jean Charest et Robert Parent, ex-directeur général du Parti libéral du Québec.
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Article de presse / Le Devoir / Brian Myles / 22 décembre 2013

Le PLQ plongé dans l’embarras

[…] L’UPAC enquête sur un système de financement occulte du parti en échange de contrats publics.

L’Unité permanente anticorruption (UPAC) enquête sur un système de financement occulte en échange de contrats publics au Parti libéral du Québec (PLQ) impliquant au moins 11 personnes, selon des documents judiciaires obtenus par un consortium de médias dont fait partie Le Devoir.

Ces révélations sont suffisamment embarrassantes pour plonger le chef du PLQ, Philippe Couillard, dans le mutisme. M. Couillard était introuvable vendredi.

Les libéraux ne sont pas au bout de leurs peines dans cette histoire. L’octroi des contrats est « le résultat […] d’un exercice d’influence », peut-on lire dans des documents lourdement caviardés. « Pour certains contrats, le processus d’octroi a été contrôlé », ajoute le document. L’enjeu est de « plusieurs millions ».
Des individus non identifiés auraient versé de l’argent comptant, dans des enveloppes, lors d’activités de financement du PLQ, dans l’espoir d’obtenir de lucratifs contrats en retour. […]

Année 2014
Les libéraux (PLQ) prennent le pouvoir et remplacent Mario Laprise par Martin Prud’homme, un choix sûr pour le régime.

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Mise en contexte
Martin Prud’homme, gendre de Robert Lafrenière et ancien sous-ministre adjoint aux affaires policières est nommé à la direction de la Sûreté du Québec. Tous les deux ont été dénoncés pour ingérence politique en 2011 (Voir Année 2011).
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Articile de presse / Denis Lessard / La Presse / 22 octobre 2014

Un sous-ministre nommé patron de la SQ

[…] Plusieurs sources confirment qu’il constituait le choix le plus sûr («safe») pour le gouvernement, alors que l’expérience de Prud’homme au sein de la fonction publique a pesé lourd dans le choix de Québec.

[…] En 2009, M. Prud’homme a été nommé sous-ministre adjoint aux affaires policières sous le gouvernement Charest, alors que Jacques Dupuis était responsable de la Sécurité publique. Puis, en 2011, sous l’égide de Robert Dutil, il a été nommé sous-ministre en titre. […] M. Prud’homme est le gendre de Robert Lafrenière, le patron de l’UPAC, dont la fille est aussi policière. […]
Année 2016
Perte de confiance en l’intégrité de Robert Lafrenière au sein de l’UPAC.

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Mise en contexte
L’enquêteur Richard Despaties est congédié de l’UPAC pour avoir encouragé un dénonciateur à s’adresser aux médias, un signe évident de sa perte de confiance en l’intégrité de Robert Lafrenière. 
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Article de presse / Kathlenne Lévesque / La Presse / 25 octobre 2016

UPAC : un enquêteur congédié pour avoir encouragé un dénonciateur à parler aux médias

La controverse des derniers mois au sein du ministère des Transports vient de faire une victime collatérale à l’Unité permanente anticorruption (UPAC). Un enquêteur a été congédié la semaine dernière parce qu’il aurait notamment encouragé un dénonciateur à s’adresser aux médias, a appris La Presse.

Il s’agit de Richard Despaties, un retraité de la Sûreté du Québec qui avait été embauché à l’UPAC à titre d’analyste-enquêteur. Il avait été affecté aux dossiers de représailles en plus d’être chargé de recueillir les dénonciations. L’UPAC confirme son congédiement.

Selon les informations obtenues par La Presse de sources différentes, la lettre de renvoi, signée par le commissaire Robert Lafrenière, présente six motifs pour mettre fin à l’emploi de M. Despaties. Le grand patron de l’UPAC lui reproche d’avoir «conseillé à une personne ayant fait un signalement de faire, entre autres, une sortie médiatique concernant de présumées irrégularités qu’elle aurait constatées dans la gestion d’un ministère». Les faits reprochés se seraient produits en avril et mai 2016.

[…] Avant d’être à l’UPAC, M. Despaties a fait carrière à la SQ où il a participé entre autres à l’escouade Carcajou pour contrer la guerre des motards. En 2002, il a reçu la Médaille de la police pour services distingués remise par le gouverneur général du Canada.

Année 2017
La situation s’aggrave à l’UPAC : des dossiers de l’enquête Mâchurer sont coulés dans les médias.

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Mise en contexte
Jean Charest et Marc Bibeau ont été fichés par la police dans le cadre de l’enquête Mâchurer.
Article de presse / Jean-Louis Fortin et Félix Séguin / Journal de Montréal / 24 avril 2017

EXCLUSIF: Jean Charest et Marc Bibeau surveillés de près par la police jusqu’en 2016

[…] L’ex-premier ministre Jean Charest et l’ex-grand argentier libéral Marc Bibeau ont fait l’objet de surveillance policière au moins jusqu’en 2016, dans le cadre d’une enquête sur les liens entre le financement politique et l’octroi de contrats publics, a appris notre Bureau d’enquête.

L’intégrité de Robert Lafrenière mise en doute publiquement.

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Mise en contexte
Robert Lafrenière est accusé d’étouffer des enquêtes.
Article de presse / Denis Lessard / La Presse / 04 mai 2017

La haute direction de l’UPAC accusée d’étouffer des enquêtes

[…] À son arrivée à l’Assemblée nationale, M. Zambito a dit avoir rencontré les enquêteurs de l’UPAC à 35 reprises au cours des derniers mois. Il ne met nullement en cause leur travail, mais il dit ne plus faire confiance à leurs supérieurs, en particulier à M. Lafrenière.

« Les dossiers sont étoffés, a dit M. Zambito. Le problème que moi je vois, c’est que quand les dossiers sont terminés et vient le temps que la haute direction les envoie aux Directeur des poursuites criminelles et pénales, on s’accroche les pieds. C’est long. »

Philippe Couillard force la reconduction du mandat de Lafrenière à la tête de l’UPAC dans des circonstances dénoncées par Lino Zambito et le député libéral Guy Ouellette.

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Mise en contexte
Le premier ministre Philippe Couillard confirme Robert Lafrenière à son poste de commissaire de l’UPAC à la suite de l’arrestation de Nathalie Normandeau, vice-première ministre sous Jean Charest.
Article de presse / Annie Morin / La Tribune / 31 janvier 2018

Zambito écorche Lafrenière au procès Normandeau-Côté

[…] Le commissaire Robert Lafrenière a obtenu le renouvellement de son mandat à la tête de l’Unité permanente anticorruption (UPAC) en faisant arrêter l’ex-vice-première ministre Nathalie Normandeau, affirme Lino Zambito,

[…] Il dit tenir l’information directement du député libéral Guy Ouellette, qui lui aurait confié que le premier ministre Philippe Couillard a forcé la nomination.

Année 2018
Robert Lafrenière détiendrait des informations compromettantes sur le Parti libéral du Québec (PLQ).

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Mise en contexte
L’opposition péquiste (PQ) dénonce Robert Lafrenière qui utiliserait certaines informations
compromettantes pour le Parti libéral du Québec (PLQ) aux fins de se maintenir en poste. Elle l’accuse d’avoir « manifesté davantage d’empressement à se protéger lui qu’à lutter contre la corruption ».
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Article de presse / Charles Lecavalier / Journal de Montréal / 07 février 2018

Le PQ soupçonne Lafrenière de détenir des informations compromettantes sur le PLQ

« Pourquoi cherche-t-on absolument à maintenir en poste Robert Lafrenière? Est-ce parce que Robert Lafrenière détient des informations sur le Parti libéral et qu’on craint de voir ces informations sortir? La question se pose», a lancé le critique péquiste en matière de Sécurité, Stéphane Bergeron, lors d’une mêlée de presse mercredi.

[…] « Je ne peux pas vous dire [la nature de l’information qui est cachée], tout ce que je dis, c’est que nous avons des raisons de penser que ce rapport contient des informations qui n’étaient pas dans le rapport déposé hier », a dit M. Bergeron. Il a eu des mots très durs pour Robert Lafrenière, qui « a manifesté davantage d’empressement à se protéger lui qu’à lutter contre la corruption ».